Article de présentation du projet : ici.
Les petits dessins sur Instagram : ici.
Projet de janvier (haut en jersey) : ici.
Projet de février (vêtement de nuit) : ici.
Un article préalable sur la lingerie : ici.
Projet de mars (soutien-gorge): ici.
Article sur les patrons de pantalon : ici.
Projet d’avril (pantalon) : ici.
Projet de mai (jupe) : ici.
Projet de juin (veste) : ici.
Projets de juillet et août (short et haut chaîne et trame) : ici.

Aïe, aïe, aïe… 🙂 J’étais plutôt bien organisée tout au long de l’année, mais là, le projet de septembre arrive en décembre… Celui d’octobre est en cours… mais j’en suis à ma deuxième toile, et dans ces cas là, j’ai du mal à faire passer le projet en prioritaire, car on rencontre quand même beaucoup de frustrations… Celui de novembre n’est pas encore concret, même si je sais où je vais… Celui de décembre ne pourra être fini à temps car il faut déjà que je rattrape octobre et novembre… Ceci dit, en regroupant de septembre à décembre mes projets les plus ambitieux, j’ai clairement cherché les ennuis 🙂 J’ai néanmoins réussi à finir le projet d’aujourd’hui à la toute fin septembre (mais photographié en novembre, publié en décembre !).

Le projet en question a été cousu pour la catégorie combinaison. Mais comme je n’en porte pas, j’ai utilisé le joker salopette. Et choisi de coudre un patron pour lequel j’avais déjà le tissu en stock. Il s’agit de la salopette Rachel de Schnittchen. Elle m’avait plu à sa sortie, bien que le modèle soit clairement original. Je l’ai acheté, et puis quand je suis tombée sur ce lin chintz en coupon de 3m lors de soldes (d’été ?), j’en ai profité. Le souci des modèles à grand métrage, est que lorsqu’on veut les tester, il faut aussi un grand métrage, et à un prix raisonnable pour ne pas pleurer en cas d’échec… Mais l’autre souci des modèles à grand métrage, c’est que j’ai du mal à me motiver à les coudre, je n’aime pas trop décalquer et couper de grandes pièces 🙂 Il avait donc toute sa place dans cette capsule, parce que le matériel était prêt, et que la motivation restait à trouver !

C’était certainement le projet le plus risqué de l’année « Garde-robe capsule 2017 ». Dans le sens ou je n’étais pas du tout sûre que le résultat me plaise, ni que je l’assume. Mais voyez-vous, au final, je l’aime vraiment beaucoup.
– Pour commencer, je me sens bien dedans, presque comme dans une jupe longue, mais sans la ceinture. Le vêtement n’est pas près du corps, il est forcément confortable.
– Ensuite, je me sens plutôt jolie quand je le porte, même si c’est d’une manière inhabituelle, vestimentairement parlant. Je l’accessoirise pour la porter, et c’est comme cela que je l’apprécie. Je mets un débardeur rouge en-dessous (cousu pour l’occasion, j’en reparlerai une autre fois), des basket rouges, et du rouge à lèvres. Les chaleurs du mois d’octobre m’ont permis d’en profiter un peu, même si ainsi portée c’est un vêtement printemps/été.
Cela dit, en parlant de style, j’ai quand même envie de tenter de la porter avec un t-shirt à manches longues. Près du corps, en blanc, vert ou rouge, comme sur la photo de présentation finalement. Mais porter des chaussures et une veste adaptés au style n’est pas si évident, je trouve ; en l’occurence mes chaussures imperméables, mes vestes chaudes, n’iraient pas tellement. Alors même avec un sous-pull, cette salopette ne passera a priori pas le cap des mauvais jours de l’automne ou l’hiver ! Au mieux, elle conviendrait pour l’automne pas trop froid, avec une veste en cuir courte et chaude et des baskets en autre chose qu’en toile…
– Et enfin, elle me fait sourire… Il y a quelque chose de joyeux à la porter, et pas seulement de par sa filiation avec les pantalons de clown… C’est peut-être un mélange entre son confort, les touches de rouges que je me plaît à mettre, et la rupture qu’elle représente avec mes tenues habituelles ??!

Vous le voyez, le sourire ? 😊

    Patron :  Rachel de Schnittchen
    Taille : 38
    Matériel : Lin chintz bleu nuit, de chez Bleu des Vosges

Côté technique :

  • Pour le choix de la taille, je me suis basée sur les mensurations les plus proches des miennes, mais du côté le plus bas. La poitrine et la taille ne jouent pas beaucoup, et je voulais que ce ne soit pas trop ample aux hanches. Je n’ai pas vu beaucoup de versions sur le net. Au moment de coudre, je ne connaissais que celle de Marcy Hariell. Et elle disait notamment avoir resserré sur les hanches. Depuis, j’ai vu quelqu’un l’avoir cousu sur Thread & Needles aussi (c’est Nath’N’Style), charmée comme moi par ce vêtement dont on voit pourtant bien qu’il ne met pas toutes les courbes en valeur.
    Bref, j’ai choisi la taille 38, et mon tour de hanches est 2 cm plus grand que celui du 38 (bien plus grand pour le tour de taille, identique pour le tour de poitrine).
  • Je regrette mon choix d’entoilage. Après avoir beaucoup hésité dans le rayon de mon magasin, je suis partie sur un rouleau dont le descriptif semblait convenir. Mais il était bien trop épais finalement. Et en cousant, je me suis franchement demandée si cela valait la peine de continuer, au risque d’avoir quelque chose d’importable. Au bout du compte, c’est supportable, bien qu’un peu raide. En fait toute la partie haute de la salopette est entoilée sur l’extérieur.
  • Je n’ai pas mis les rabats « fausses poches » des hanches. Avant de surfiler, j’ai regardé ce que cela donnait, mais cela élargissait trop les hanches, sur un vêtement qui ne les affine déjà pas tellement !
  • Mon seul vrai problème est que les bretelles semblent parfois bailler. Je ne sais pas si c’est inévitable, lié à mon entoilage, à mon tour de poitrine ou à la longueur des bretelles. Je m’en accommode pour l’instant, mais je chercherai au printemps prochain d’où vient le souci.
  • Je suis contente d’avoir trouvé ces boutons. J’ai testé tout ce qui était possible dans le magasin, et j’étais contente de trouver ceux-là qui sont assortis avec juste la petite touche de fantaisie que je cherchais.

Conclusion :
La conclusion est, vous l’avez compris, positive. Je l’aime beaucoup, et j’envisage même une ou deux autres versions (au stade d’idée pour l’instant !). Par exemple, je la vois bien dans le chambray dark lagune d’Amandine Cha, avec de la dentelle noire au dos, portée avec du noir. Ou bien dans un coton sombre à petites cerises, et porté avec du rouge. Etonnamment je ne l’a projette pas dans mes habituels tissus à fleurs 😉 ! Point trop n’en faut, peut-être…
Mon mari a validé aussi cette salopette. Je l’avais prévenu que ça pouvait être spécial et qu’il pourrait ne pas apprécier, mais il l’aime bien également, et ça, c’est chouette… Les enfants, à l’opposé, sont assez dubitatifs !

Je suis par contre curieuse de savoir ce que vous en pensez !? Elle est de ces vêtements qu’on peut trouver à son goût, mais dont on se doute qu’ils ne conviendront pas à tout le monde ! Vous projetez-vous dans ce style ou, comme ma fille, êtes-vous plutôt tentés de conclure que « c’est moche ! » (comme quoi la diplomatie est une qualité qui relève plus de l’acquis que de l’inné, et que manifestement elle n’a pas encore eu le temps de l’acquérir ! 😉 )

Je vous dis à bientôt, j’espère ce week-end !

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