• COUTURE
    • Garde-robe capsule
    • Femme
    • Fille
    • Homme et garçons
    • Tutoriel
  • Revue de patrons
  • Divers
  • PHOTOGRAPHIE
  • DIY
Accueil
À propos
Galeries
Contact
Boutique
WordPress - Atelier 24 Blog
  • Accueil
  • À propos
  • Galeries
  • Contact
  • Boutique
Couture•Femme•Garde-robe capsule

Garde-robe capsule : avril

30 avril 2017 by Rachel Pas de commentaire

Article de présentation : ici.

Projet de janvier : ici.

Projet de février : ici.

Un article préalable sur la lingerie : ici.

Projet de mars : ici.

Article sur les patrons de pantalon : ici.

C’est parti pour le projet d’avril, dont je suis fort contente puisque pour moi il s’agissait de coudre, enfin, un pantalon. Je dis enfin à plus d’un titre 🙂 D’abord, parce que je n’en porte et n’en couds jamais, comme évoqué dans l’article susnommé sur les patrons de pantalons. J’ai toujours envie de coudre des robes, je pense mes coupons plus souvent en terme de robes et de jupes que d’autre chose. Et côté pantalons du commerce, il ne m’en restait qu’un que j’aimais et qui m’aille, les deux à la fois. C’était un jean, plusieurs fois sauvé de la déchirure depuis un an, mais qui m’a définitivement lachée le mois dernier (disons que la déchirure a passé mes limites de décence…). Enfin je réalise que j’exagère un peu, j’ai d’autres pantalons légers que je mets au printemps et en été quand il s’agit d’aller dans le jardin / d’aller se promener / de faire une sortie pour les enfants. Mais ce ne sont pas des vêtements de tous les jours ni de toute l’année. Quoi qu’il en soit, c’est avec la présentation du projet de Clotilde que j’ai vu l’occasion d’enfin me motiver à coudre un pantalon, parce que malgré mon article de réflexion, il me restait encore un petit cap à franchir…

Le pantalon que je vais vous présenter a été cousu un peu en avance, à la fin du mois de mars. Il a certains défauts dont je vais vous parler, mais j’étais bien contente de l’avoir pendant les vacances d’avril pour une sortie avec les enfants. Ou certains jours frais,ou autres quand je n’avais pas envie de mettre de collants. C’est une bonne chose que je l’aie cousu un peu en avance, cela m’a aussi permis de voir comment et avec quoi je le portais. Ce qui a pour conséquence que je vous présente le pantalon et un sweat assorti, qui s’est avéré bien fonctionner avec.

Voici donc les photos…

DSC_1922

DSC_1924

DSC_1923

Le coiffé-décoiffé c’est cadeau, mais à ma décharge je venais de photographier ma robe rouge Pattern Magic, et quand on s’en extrait cela impacte beaucoup la chevelure 😉

DSC_1925

DSC_1931

Patrons : pantalon 3461 Eléonore de Jalie
sweat Julia pour femme, de Compagnie M
Taille : U (les tailles chez Jalie sont des lettres de A à Z et même FF)
S pour Julia, il me semble

Matériel : coton gratté-élasthanne des Tissus du Chien Vert pour le pantalon
milano noir et dentelle pour le sweat (Bleu des Vosges)

Le pantalon :

– J’ai finalement choisi de coudre le premier patron que j’évoquais il y a quelque mois dans mon article sur les pantalons. Il s’agit d’un patron Jalie (nommé Eléonore), que j’avais d’abord repéré pour ma fille (l’intitulé “jeans à enfiler” me laissait espérer que ça passe plus comme un legging que comme un pantalon auprès de ma fille). Son style droit me plaisait aussi bien, notamment en version pantacourt. Et puis je l’ai cousu pour ma fille au mois de mars, alors c’était presque logique d’ensuite tenter la version pour adulte.

– Pour info, j’en ai profité pour mettre à jour l’article où j’ai listé quelques patrons de pantalons en rajoutant deux modèles repérés ces derniers mois.

– Le modèle Eléonore nécessite l’utilisation d’un tissu avec 20% d’élasticité. Il est près du corps, et ne comporte pas de fermeture éclair. La ceinture est une ceinture rapportée sur laquelle on a préalablement cousu un élastique (voir dernière photo ci-dessous).

– J’ai choisi la taille U qui finalement correspondait partout à mes mensurations (alors que pour d’autres marques en général je dois mixer des tailles entre les hanches et la taille).

– Cette version du pantalon est ma toile portable. J’ai profité d’une commande aux Tissus du Chien Vert en période de soldes pour rentabiliser l’envoi et faire un test à moindre frais. Je le précise car c’est justement pour cela que je me retrouve avec un coton gratté au printemps 🙂 S’il n’y avait pas eu de soldes sur celui-ci, je serai peut-être plus partie sur le satin-spondex noir qu’ils proposent. Petite remarque sur ce site, ils ont une catégorie coton/élasthanne identifiée comme telle et avec du choix. Et je n’ai pour l’instant jamais été déçue de la qualité, même si j’ai quelques réserves sur mon tissu, je vous en parle après.

– J’ai commandé sans être sûre que l’élasticité serait la bonne, et elle s’est avérée convenir (ouf).

– Comme il n’y a pas de ceinture montée, ni de braguette, le pantalon se coud assez vite. Il y a des poches au dos, et de fausses poches à l’avant. On doit pouvoir les adapter en vraies poches, mais je ne serai pas très sûre du rendu, cela rajouterai de l’épaisseur à l’avant.

DSC_1942

DSC_1947

DSC_1945

DSC_1944

Le sweat :

– Je l’ai cousu deux fois pour ma fille, et la version en blanc m’avait motivée à m’en faire un identique. Mais j’aime beaucoup cette maille blanche, et je ne veux pas la gâcher, alors j’avais prévu de faire une version test.

– Très clairement, le choix du style de cette version test (qui n’était pas arrêté), s’est fait sur inspiration, en voyant un haut que s’était cousu la couturière avec qui je prends parfois des cours. Elle avait fait un petit pull avec l’avant doublé de dentelle. C’était juste ce qu’il fallait pour mon Julia, qui comprend en fait deux versions dont une avec des découpes sur l’avant, pour jouer avec les matières, justement (cette version a aussi des avantages quand on utilise un jersey pas très extensible en longueur).

– Je n’étais pas tout à fait sûre, avant de le coudre, que ce modèle me convienne. Est-ce que cette bande resserée à la taille m’irait bien, avec quoi est-ce que je pourrai le porter, et puis aussi cette encolure si près du cou.

– Mais pour ce qui est de l’encolure, deux variations sont proposées avec le patron : une encolure plus large, et une encolure plus profonde. J’ai opté pour faire un mélange des deux, une encolure plus large et plus profonde.

– Pour le reste j’ai respecté les instructions du patron. J’ai par contre cousu une bande de propreté à l’encolure dos. J’ai utilisé un biais en Liberty, mais je me demande si je n’aurai pas mieux fait de rester sur du noir. Cela dit, c’est plutôt invisible à l’usage 🙂 J’ai utilisé ce tuto. Ces derniers temps, j’essaie de me motiver à faire cette finition, je trouve cela quand même bien plus joli, il s’agit surtout de décider d’en prendre le temps 🙂 Mais j’ai l’impression qu’à force je vais plus vite. Je teste différentes méthodes ; dans celle-ci, on surjette la bande en même temps que le reste de l’encolure, et on replie/surpique ensuite.

DSC_1940

DSC_1935

DSC_1938

 

Mes impressions !

Je suis globalement contente de cette tenue, et du pantalon (puisque c’est le sujet du jour). Je sais que je vais retenter une deuxième version du pantalon, en faisant quelques changements, et que je coudrai l’automne prochain d’autres versions de Julia. L’un comme l’autre apporte du changement dans ma garde-robe, et c’est aussi agréable. J’aurai pu intituler cet article “c’est toi qui l’a cousu ?” parce que c’est la réaction de Monsieur quand il m’a vue l’essayer. Au-delà de l’instant où j’ai eu envie de lui dire “tu ne lis pas mon blog ? quand je dis que je n’achète plus de vêtements dans le commerce, et certainement pas un pantalon noir classique ?” au-delà de cette pensée, donc, que j’ai gardée pour moi je le précise :)) j’ai trouvé que c’était bon signe. Bon, à trois mètres le soir, je pense qu’il y voyait surtout un pantacourt noir près du corps 🙂
Mais c’était au moment de mon premier essayage, et à vrai dire j’étais un peu dubitative en regardant mes cuisses : disons que ça ne fait pas la même silhouette qu’une robe !! Je n’étais donc pas très sûre d’aimer le rendu du pantalon… J’ai donc bien pris sa remarque et quelques semaines plus tard je me suis habituée à cette “nouvelle” silhouette.

Je me relis et me souviens que 5 ou 6 ans plus tôt, j’étais presque toujours en pantalons, c’est fou quand même…

Pour revenir à ma tenue, sur le pantalon :

– Il est tout à fait confortable ; cette histoire de ceinture élastiquée est plutôt chouette, l’élastique est large et est cousu sur l’intérieur de la ceinture, il ne bouge donc pas. La taille n’est pas froncée non plus, même s l’élastique est un peu plus court que la ceinture du pantalon.

– J’ai par contre des plis type moustache à l’entre-jambe, et si je suis les conseils du blog de Deer & Doe, je ferai une petite modification à l’enfourchure la prochaine fois. Je me sens d’ailleurs un peu serrée dans cette zone, et je me demande si cela irait mieux avec cette modification. Cela étant, je me sens serrée quand je mets le pantalon, mais à l’usage il descend un tout petit peu et ça va mieux. Par contre cela augmente l’effet moustache. A tester sur une version 2 du coup, et peut-être chercher à savoir ce qui relève d’un problème d’ajustement et ce qui est lié au type de pantalon.

– Il se positionne juste au nombril, et quand il descend, c’est d’un ou deux centimètres. Pour moi c’est bien situé.

– Je disais que j’avais à redire sur mon tissu, en fait c’est que le rendu n’est pas un noir profond. C’est noir, mais, et peut-être est-ce l’aspect gratté qui fait cela, il donne une impression de clarté qui ne me plaît pas. Je le porte quand même, parce que ce n’est pas vraiment exclusif, mais je me suis dit que finalement pour les toiles portables de pantalon, je devrai plutôt partir sur un aspect denim. Ce que je ferai d’ailleurs dans ma prochaine version.

– J’ai choisi la longueur courte car j’aimais le visuel du patron, mais finalement j’ai un petit doute. Je me demande s’il ne devrait pas être plus près des mollets, notamment quand je veux le porter avec des chaussures à talons ; et puis ce tissu automnal ne se prête pas totalement au pantacourt. Et enfin, avec des bottes (ce qui est mon choix le plus fréquent), la longueur est juste un peu trop courte. Donc pour la version suivante, je déciderai en fonction du tissu, mais il faudra quand même que je teste sur celui-ci le rendu serré au mollet.

– Concernant les chaussures, justement : tenté plusieurs styles ces dernières semaines. Ma préférence va à la version avec bottes marron, mais je viens de le dire, le pantalon est un poil court, il ressort parfois.

Dans un autre tissu, je dois pouvoir le porter plus facilement avec des talons, là je ne me suis pas sentie à l’aise : sur le principe, ça doit pouvoir aller, mais cette histoire de bas de pantalon me chagrine, et ce tissu n’évoque pas non plus les talons…
Avec mes converses, j’ai tenté une version plus sport, mais par contre j’ai alors un peu retroussé le bas du pantalon, que je trouvai dans ce cas trop long et un peu large. Là, un denim collerait certainement mieux aussi, mais ça passe quand même avec mon coton gratté (en tout cas je suis sortie ainsi 🙂 )

On croirait presque que je redécouvre le côté polyvalent des pantalons 🙂  !!

DSC_1919

DSC_1934

 

Sur le sweat :

– Il y a moins à dire 🙂 Je ne peux pas trop retrousser mes manches, l’élasticité du milano est bonne mais limite. j’aurai peut-être dû positionner le patron des manches perpendiculairement à ce qui est prévu, cela permet d’utiliser l’élasticité du tissu.

– J’aime bien cette coupe, et je m’y sens bien. J’ai donc porté ce haut avec le pantalon Eleonore, mais avant cela je le mettais plutôt avec ma jupe rose et noire, celle portée avec un sweat Astoria ici.

– Le contraste sweat/dentelle, ça fait un moment que j’y pensais mais je n’étais jamais décidée sur le côté sport d’un sweat. Dans celui-ci le style des manches, les hanches resserées et l’encolure élargie rendent quelque chose de plus féminin qui me plaît bien. A suivre un jour, donc, d’autres Julia avec de la dentelle 🙂

– Au sujet de l’encolure, avant de la surpiquer, je trouvais qu’elle rendait comme un drôle de U. Maintenant je suis plutôt satisfaite, mais je me dis que pour l’hiver, une version où l’encolure n’est que large ou que profonde pourrait être un meilleur choix. Mais par contre des versions bien décolletées dans de jolis jerseys de viscose pour le printemps, ça me parle bien 🙂 Du blanc, de la dentelle blanche et un grand décolleté, ça serait chouette, tiens….

 

Au final, j’étais toute contente de ces coutures. Cela me change positivement et permet de combler certains besoins et envies. Les deux patrons ont un potentiel de bon basique de garde-robe, à décliner dans plusieurs styles et saisons. Je n’exclus pas d’ailleurs un pantalon Eleonore dans un satin extensible à fleurs ! (le pantalon à fleurs… ce doit être une sorte de fantasme 🙂

Je crois que c’est limpide, je suis encore très satisfaite par ce quatrième volet de ma garde-robe capsule 🙂 Satisfaite notamment de ces projets qui traînent dans ma tête et qui maintenant voient le jour à l’aide du cadre plus structuré du projet… Le mois prochain, je couds une jupe ! Rien de bien particulier, une jupe cercle, mais qui attend depuis longtemps de remplacer/compléter une jupe trop légère qui a quelques défauts !

Je vous dis à bientôt ! Avec un article encore non choisi, mais si possible court car le week-end prochain mon grand passe le cap des 8 ans !

 

Share:
Couture•Femme•Garde-robe capsule

Garde-robe capsule : mars

31 mars 2017 by Rachel Pas de commentaire

Article de présentation : ici.

Projet de janvier : ici.

Projet de février : ici.

Un article préalable sur la lingerie : ici.

Ce mois-ci, dans le projet Je couds ma garde-robe capsule de Clotilde, j’ai utilisé la carte de la catégorie maillot de bain, mais pour coudre un soutien-gorge. Au moment où je débute l’écriture de cet article, j’ai le sentiment qu’il va être un peu long, alors selon ce que vous cherchez à lire, sachez que la première partie pourrait s’intituler “discussion”, que la deuxième parlera du modèle réalisé et que la dernière concernera plus la couture et les points techniques.

Discussion

Je reconnaîs que ma discussion risque fort de ressembler à un monologue 🙂 Mais, comme toujours, les commentaires sont là pour discuter, de mon côté c’est avec plaisir…

Il y a longtemps… avant les enfants… je faisais un bonnet B (ah oui, j’ai oublié de prévenir, c’est légèrement impudique aujourd’hui ! J’accorde de l’importance à ce sujet, alors je me permets d’y aller sans détours…)

Bonnet B, donc… Et puis, il y a eu le premier (enfant), la deuxième, des allaitements… A la fin de l’allaitement de numéro 2, j’étais passée dans la catégorie bonnet A. Je crois que je n’avais pas tellement anticipé cela, et puis pour mon aîné, ça ne s’était pas présenté… Avec la troisième grossesse, nouvelles variations naturelles, et pour, définitivement, retourner à un bonnet A. Je me suis faite la réflexion, pendant cette dernière grossesse, que si tout au long mon regard était tourné vers mon ventre, à partir de l’accouchement c’est à  ma poitrine que j’accordais de l’attention (en dehors de bébé, cela s’entend 🙂 !). Il faut dire que les variations de volume ne sont pas anodines, et que pendant un allaitement, c’est un des endroits où se passe le lien avec bébé.

Pour mon premier enfant, j’avais acheté des soutien-gorge d’allaitement basiques, et je crois que mon estime personnelle en a un peu souffert, au bout de quelques mois, car je n’avais pas de quoi me sentir jolie. J’ai investit un peu plus pour ma deuxième (c’est d’ailleurs la même histoire pour mes vêtements de grossesse), et je trouve quand même qu’être valorisée par son vêtement est important, dans ces périodes où le corps change beaucoup (et de manière générale, d’ailleurs, mais on aborde un peu différemment cette période).

Et une fois que le corps a changé, être valorisée par ses vêtements me paraît aussi une étape importante sur le chemin de l’acceptation… En l’occurence, après avoir accusé le coup la première fois que mon volume de poitrine a changé, je me suis motivée à racheter des soutiens-gorge, puisque ceux que je possédaient baillaient tous.

DSC_1352  DSC_1357

Je me suis rendue dans un grand magasin ; en général, je finissais, avant, par y trouver mon bonheur. Mais… J’ai vite déchanté ! J’ai notamment remarqué que plein de modèles n’étaient pas proposés en bonnet A… J’avais fini par jeter mon dévolu, il me semble, sur un soutien-gorge push-up de marque très connue, et sur un autre moins push-up d’une marque que j’aime bien. Au final, je n’ai presque pas porté le push-up qui s’avère me faire mal à la cage thoracique… Je me suis un peu adaptée, j’ai fini par racheter un soutien-gorge identique à celui qui me convenait. Ce sont ceux que j’utilise toujours…

Après numéro 3, je me suis dit que j’allais faire les choses bien : j’allais retourner dans ce grand magasin, et cette fois demander conseil à une vendeuse, qui certainement savait conseiller ses clientes pour qu’elles se valorisent au mieux… Raté… J’ai été très mal conseillée, je retiens notamment le “oui, je sais ce que c’est, je fais un bonnet B, comme pour les bonnets A ça flotte toujours un peu en fonction des modèles” (grosso modo)… Déjà, un bonnet B et un bonnet A, ce n’est PAS la même chose. Et puis si ta poitrine flotte dans ton soutien-gorge, c’est qu’il est MAL ajusté. Basta (comme on dit parfois à la maison 🙂. Bref, j’étais bien énervée, d’autant plus que la vendeuse m’a plantée là au bout de 10 minutes, parce qu’elle terminait son service. Alors que j’avais clairement demandé de l’aide, et pas juste de me montrer des modèles, alors aussi qu’elle étaient deux vendeuses face à moi quand je suis arrivée. Pour faire un petit saut de langage, je dirai : les boules. J’avais besoin de soutiens-gorge, j’en ai donc tout de même acheté deux : un joli mais dans lequel je flottais un peu, et un autre de la marque qui m’avait déjà réussi, un peu plus travaillé avec de la dentelle (les deux miens sont unis satinés, j’avais besoin de changer). Echec, encore, le premier s’est avéré me gratter (je suis assez sensible), en lien avec la qualité du produit. Le second finalement, je flotte un peu dedans, et au bout d’une journée il me fait mal sur les côtés. J’étais, comment dire, vraiment, vraiment énervée… De l’argent jeté par la fenêtre ; un besoin qui me semblait pourtant assez simple toujours pas assouvi…

Il m’a fallu un an pour tenter une dernière fois de m’en acheter un, de soutien-gorge. Je me suis dit que j’allais aller dans un autre type de magasin, une boutique de lingerie, multi-marques, présente de très longue date près de chez moi. Je comptais du coup sur l’expérience pour avoir un meilleur conseil. J’ai été mieux conseillée, je ne peux pas dire. Cela dit, je voulais un soutien-gorge blanc en bonnet A, et… il n’y en avait qu’un au moment où j’y étais ! Il m’allait, ça tombait bien. Il était plutôt joli aussi, un peu de mousse mais pas trop, une mise en forme de la poitrine sans pour autant faire semblant de lui doubler son volume. Je l’ai acheté. Porté. Mais presque pas… Lui aussi, au bout d’une journée, me fait vraiment mal à la cage thoracique. J’ai l’impression que c’est particulièrement le cas quand les armatures remontent au centre autant que sur les côtés. Je suppose que je diffère du barème de mesure sur quelques points…!

J’étais fâchée, encore !! Je n’ai pas continué à chercher, même si les copines me parlent de modèles qui vont bien. Je me suis promise que ça suffisait, et que j’allait coudre ma lingerie, parce que mince, il y en a marre (en version polie). Et ça, c’était l’été dernier, ce qui fait que depuis, je tourne toujours sur les deux même soutien-gorge dont je parlais, et qui sont fait un peu comme des push-up sauf qu’au lieu de pousser le coussinnet rempli l’espace “manquant”. Il en résulte une silhouette qui me convient, particulièrement quand je suis habillée, puisqu’elle est assez structurée. Elle me convient mais n’est pas naturelle. Et à force, ce premier et dernier vêtement que je vois dans la journée, quoique de bonne qualité, commence à me peser. Je me suis faite à mon bonnet A ; enfin, il faut bien ! Pour être précise, sans vêtements, la silhouette me convient bien. Mais quand on commence à rajouter des couches, si le vêtement n’est pas tout à fait adapté, la silhouette générale s’en trouve, je pense, dévalorisée, alors que ça pourrait ne pas être le cas. Pour tout mes autres vêtements, donc que je couds, je fais attention à la valorisation. Et quand ça ne va pas, je peux envisager d’améliorer les choses une fois suivante. Mais là, pour ce premier et dernier vêtement de la journée, plus le temps passe, et plus je me sens mal valorisée.

Je ne sais pas pourquoi j’ai laissé passer tellement de temps. J’avais fait mes premiers essais de couture de sous-vêtement entre numéro 2 et numéro 3, mais à part aplatir le peu de poitrine que j’ai, le soutien-gorge ne m’avait à l’usage pas apporté la valorisation recherchée. Et puis comme pour tous les autres projets, il faut arriver à les faire passer dans ses priorités à un moment donné ! Alors… encore merci Clotilde 🙂 pour ce projet en forme de coup de pied au derrière 😉

IMG_0055

Mon idée de base en me lançant dans la confection de ma lingerie est que cela fasse une jolie petite poitrine. Je dois quand même dire, que si j’avais le choix (sans chirurgie !) du bonnet, je retournerai sans hésiter à un bonnet B. Pour des raisons esthétiques, d’équilibre, de silhouette, cela me plaisait bien. Mais on ne choisit pas ma bonne dame. Les choses changent et il faut faire avec. Je me suis fait la réflexion ces derniers temps que si ce changement-là est cristallisé par la grossesse, je me leurrait sûrement en ayant l’impression que sans les grossesses il n’y aurait pas eu de changements. Je suppose qu’à partir de la trentaine, le corps est amené à ne faire que changer et à porter les traces de ce que l’on vit ou du temps pendant lequel on a vécu des choses… Tout l’enjeu est donc d’accepter ce changement continu et d’ajuster ce qui doit l’être pour à nouveau se sentir bien… En l’occurence, je porte les traces de l’allaitement que j’ai choisi de faire avec mes trois enfants, je garde des souvenirs du ventre qui les gardait bien au chand et je porte quelques traces du temps passé avec eux… Et là je me dis que je serai bien avisée de venir me relire de temps à autre, comme une piqûre de rappel certains jours…

Bref !! Couture avec pour objectif jolie petite poitrine, voilà ce que je disais. Et en la matière, le soutien-gorge Sierra proposé gratuitement par Madalynne (images ici, patron gratuit là) m’avait l’air d’être le bon numéro. Je le disais il y a deux semaines, il est joli, original, plus adapté aux poitrines à bonnet A et B que plus grand (soutien par compression uniquement).

Ce n’est donc pas pour éviter techniquement la mousse ou les armatures que j’ai choisi de commencer par ce modèle, c’est pour voir si cela peut aussi être joli sur moi qui n’ai pas la carrure (au sens propre comme au figuré) qu’elle a. Et donc, pour vous donner déjà la conclusion, oui, je trouve cela très joli. Il me plaît beaucoup, et étant donné tout ce que je viens de dire sur le seyant, cela a du sens pour moi de vous mettre des photos portées ; après tout, c’était mon enjeu, savoir si une fois porté ce modèle faisait joli.

Ma réalisation

Je me sens jolie quand je le porte ; le matin, j’ai l’impression de mettre un vêtement : aussi bizarre que soit cette formulation, cela a du sens dans mon esprit, je ne le mets pas parce qu’il le faut bien, je le mets parce que cela fait joli… Et c’est beaucoup plus agréable ainsi. Il a quelques défauts techniques, que je vous détaillerai plus loin. Mais à n’en pas douter, j’en ferai d’autres, et certainement une version maillot de bain.

IMG_0049

Je l’ai tout de suite porté autant qu’il était possible, lorsqu’il a été fini… J’ai d’ailleurs découvert à cette occasion que ma fille pensait qu’un soutien-gorge se devait d’être rigide (par rapport à la présence de mousse), étant donné que c’est ce qu’elle avait constaté jusque là… C’est fou quand même ce qu’on peut véhiculer à ses enfants sans s’en rendre compte.

Après, on ne peut pas nier que la silhouette n’est pas la même. Je le disais, il est sans armatures, sans mousse. Il se met comme un gilet, on croise les pans devant et on retourne les fixer au dos. Le soutien de la poitrine se fait par compression, il n’est donc pas recommandé à partir du bonnet C. Et donc, il comprime la poitrine et ne la met pas en forme. Quand je me regarde, cela me convient ; je trouve que l’effet croisé convient bien au petit volume et valorise le corps comme il est (c’est d’ailleurs pour cela qu’il sera très bien en maillot de bain). Avec des vêtements, c’est moins évident ! Je porte plutôt des hauts près du corps, et j’aime a priori que la silhouette soit marquée avec la forme de la poitrine. Avec Sierra, c’est sûr que le rendu est plutôt plat. Je l’ai porté avec une encolure en V assez profonde, et avec un haut à effet cache-coeur. Dans ces deux cas, cela m’allait. J’ai testé avec un t-shirt près du corps à encolure ronde, je suis moins sûre d’assumer. Mais en tout cas, je suis suffisament contente quand je le porte sous mes vêtements pour me motiver et tenter de m’habituer, d’assumer… 🙂

IMG_0052

IMG_0053

IMG_0056

Il y a un autre point que je n’ai pas évoqué, ce soutien-gorge s’attache autour du cou. Il convient donc bien pour être porté avec des robes ou hauts qui sont du même type, mais la question peut se poser pour les autres vêtements. Sur le blog de Madalynne, elle parle ici de la façon dont elle le porte : ce peut être avec effectivement un vêtement qui passe autour du cou (oui, je fais des périphrases pour éviter d’utiliser l’expression dédiée, qui m’a déjà valu des visites louches sur le blog…), ou bien aussi avec un débardeur un peu ample. Avec les deux vêtements que je lui ai associé, cette particularité de Sierra ne me gênait pas : cela ne m’embête pas qu’on voie mes (ma) bretelles, et esthétiquement ce n’était pas gênant. Mais ce sera certainement au cas par cas, en fonction des vêtements, et il est certain qu’il me faudra aussi des soutiens-gorge de forme classique.

Concernant le dos : les photos que j’ai pu voir laissent à penser qu’il y aura un décalage entre les deux parties qui passent au dos. Mais sur ma version, les deux se rejoignent assez vite. A voir si cela est lié à mes tissus ou si c’est inhérent au modèle, une fois qu’il vit… Le rendu au dos est donc un dos dégagé et un effet bande de soutien gorge, un peu plus basse je crois que celle d’un soutien-gorge classique.

IMG_0050

Patron : Sierra de Madalynne (gratuit)
Taille : M
Matériel : bande de dentelle noire extensible (de mon stock)
           mesh noir extensible Risj Textile
           agrafes et anneaux B-wear

           élastiques de mon stock

 

Les points techniques

 IMG_0051

– J’ai choisi la taille M, en fonction de mes mesures ; chaque taille recouvre une gamme de mesures, allant de 72,5 cm à 92,5 cm.

– J’ai utilisé ce que j’avais en stock (détails quelques lignes plus haut) ; j’aurai bien pris d’autres élastiques notamment, mais je n’avais pas la patience de chercher ou d’attendre qu’on me l’envoie, alors j’ai pris ce que j’avais (et puis j’étais quand même dans la configuration d’une toile portable).

Concernant les techniques mises en oeuvre :

– Le mesh est la doublure. La dentelle et le mesh sont coupés en même temps, et Madalynne recommande de les coller avec une colle temporaire pour que la découpe soit plus facile et précise. Là-aussi, j’ai fait avec ce que j’avais, une colle en spray repositionnable. A mon avis, c’est un bon conseil, cette histoire de colle. Les deux épaisseurs de l’avant se cousent comme seule pièce, et comme ma colle n’a pas tenu, j’ai eu du mal à tout garder aligné ce qui crée un petit pli dans le soutien-gorge. Je viens donc de m’acheter un spray prévu pour cette utilisation.

– Les élastiques que j’avais ont un “picot” assez large, c’est ce qui fait l’effet de ma bordure ; ce n’est pas ce que je recherchais initialement, ni ce qui est demandé, mais au final cela me convient mieux que je ne le craignais.

– Ces élastiques sont montés à plat, c’est-à-dire sans être étirés. Tous les éléments de lingerie ou maillot de bain que j’avais cousus jusque là étaient étirés à la couture, et j’ai toujours encore du mal à faire une couture régulière dans ce cas. A plat, c’est beaucoup plus agréable, et plus précis.

– Les instructions sont claires : enfin, elle sont en anglais, alors j’espère que si vous êtes intéressée ça ne vous pose pas de problème 😉 Mais à part cela, j’étais satisfaite, seul le montage de la bretelle est plus dur à comprendre, mais on s’en sort avec les photos.

– En gros les étapes sont : couper ses pièces, assembler le dos et les devant, poser les élastiques, mettre en place la bretelle, et coudre l’agrafe aud dos. C’était assez rapide à coudre, du coup. Et cela rend le projet très agréable : petites pièces à couper, un minimum de technique (pour l’instant, pour moi, ces tissus et les élastiques, ça fait un peu technique…), et assemblage rapide…

Les problèmes de ma version :

– Mon élastique est un problème : déjà, je n’en avais pas assez d’un même type ; j’ai donc utilisé un type pour le décoletté, et un type pour les emmanchures/dos. Je ne trouve finalement pas cela choquant, ce n’est peut-être pas un vrai problème 🙂

– Par contre, celui utilisé pour le dos comportait un raccord sauvage que je n’avais pas vu : deux parties avaient été retenues par un fil, et bien sûr, une fois porté le fil (qui me grattait) a cassé, mon élastique semble donc déchiré (à droite sur la photo)…

IMG_0057

– La largeur de cet élastique pose un problème près des agrafes : esthétiquement c’est plus compliqué de gérer la transition.

– Mes agrafes me grattent parfois, j’ai l’impression que le système se positionne mal. C’est un peu comme si il était trop grand ; ou que le tissu était trop léger comparé à lui. Je ne sais pas trop, il faudra que je trouve une alternative, car c’est un peu gênant.

IMG_0054

– Un autre souci de fournitures concerne mes anneaux et passants : ils sont trop larges pour ma bretelle, et les passants me gênent pas mal. Ils doivent correspondre à un autre type d’élastique, il faudra que je change cela à l’occasion.

– D’autant que j’ai prévu une bretelle trop longue, et que pour l’ajuster je dois beaucoup la raccourcir ; les passants sont donc dans ma nuque, et me grattent, alors que placés plus bas je les sentirai moins. Quand je changerai les passants, je raccourcirai aussi la bretelle.

– Ma dentelle est très souple, et le feston du bas ne reste pas assez en place à mon goût. Ce qui achève de dire que je ferai bien attention à mes fournitures pour la prochaine version !

 

Ouch, j’avais dit que ce serait un peu long, c’est plutôt très long finalement… J’espère que vous y aurez trouvé votre compte dans une partie ou une autre ! Et j’espère pour moi que c’est le début d’une garde-robe fait main en lingerie ! Rien de prévu dans cette catégorie pour le mois d’avril, car j’ai déjà d’autres projets adulte et enfant, mais j’espère bien m’y remettre d’ici le début de l’été !

Et concernant le projet de garde-robe capsule pour avril, ce sera, enfin, un pantalon, et je prends un peu d’avance, il devrait être en cours au moment où je publie cet article.

Je vous souhaite donc un bon week-end, une bonne semaine, et je vous dit à la semaine prochaine, avec je pense un article plus léger car j’ai passé un bon bout de temps sur celui-ci 🙂

Share:
Femme•Garde-robe capsule•Non classé•Revue de patrons

A la recherche de…#2

19 mars 2017 by Rachel Pas de commentaire

À la fin du mois de mars dans mon projet “Je couds ma garde-robe capsule 2017”, je vous présenterai un soutien-gorge. Je profite donc de ce thème du mois pour aujourd’hui lister  quelques patrons et ressources en lingerie. Ce sera une liste non exhaustive, profondément subjective, et même complètement liée à ce que ma mémoire arrive à me restituer maintenant. J’oublierai donc peut-être certains modèles qui pourtant valaient la peine et certains sites ou blogs riches en informations, mais je ne cherche pas à faire une photographie précise de ce thème, je suis juste à la recherche de sous-vêtements seyants…

Cela fait un certain temps que je m’intéresse au sujet, et que je garde de côté ou dans un coin de ma mémoire des informations qui me permettront de me lancer le jour venu. Ce jour est venu, et j’en parlerai plus en détails dans deux semaines 🙂

Voici donc quelques éléments qui m’ont interpelée, récemment ou non.

Je vais commencer par lister quelques modèles de soutien-gorge que je trouve intéressants.
Les trois premiers sont les trois prochains modèles que je vais coudre, dans l’ordre de mes projets. J’ai d’ailleurs fait la liste cette semaine du matériel qui me manque pour pouvoir les coudre les trois (histoire de vous dire que ça avance sérieusement, et que j’en suis un peu plus loin que “oui, oui, je vais me coudre ça…” 😉
Les suivants sont par contre des modèles que j’aimerai bien faire par la suite, mais le “quand” et le “avec quoi” ne sont pas d’actualités 🙂

– Le premier modèle, celui de ma garde-robe capsule, est le soutien-gorge Sierra de Madalynne. C’est celui que je vous présenterai bientôt. C’est un modèle sans armatures, plutôt prévu pour les petites poitrines, et dont le soutien est assuré par compression. Il est fait de matière extensible, et j’aime son originalité.

DSC_1352
la dentelle que je vais utiliser pour Sierra

– Le deuxième, est le modèle Watson Bra de Cloth Habit. C’est également un modèle sans armatures, utilisant une matière extensible.  Le cadre sous les bonnets (je ne suis pas toujours sûre d’utiliser les mots exacts !) peut être court ou assez large. Je prévois de tester la version large.

–  Le troisième est le modèle Talisman d’Etoffe Malicieuse, qui cette fois est un modèle avec armatures et même mousse si on le souhaite. Il fait appel à un tissu non extensible pour les bonnets, et à un tissu solide et extensible pour la bande du dos (comme le powernet).

–  J’aimerais coudre à l’occasion le modèle Esplanade de Orange lingerie, qui est un modèle sans bretelles.  Si j’ai bien compris on peut utiliser une matière non extensible pour le coudre. On utilise de la mousse pour les  bonnets. Je le trouve vraiment joli et certainement utile sous un certain nombre de robes.

–  La même marque propose un patron pour faire soi-même les agrafes de soutien-gorge et c’est particulièrement utile pour le modèle Esplanade cité ci-dessus, mais cela permet plus généralement d’adapter l’agrafe aux coloris de son soutien-gorge.  Il s’agit du modèle Leverett.

–  Sorti assez récemment, le modèle Harriet de Cloth Habit.  Il paraît classique mais a de jolies découpes sur les bonnets.  Il me semble qu’à nouveau l’avant n’a pas besoin d’être extensible. Ce modèle utilise des armatures et de la mousse en option.

– Les modèles dos nageur Scarlet n°1056 et le Joséphine n°1503 de chez Ohhh Lulu est aussi assez jolis et tentants… J’avais cousu une brassière à partir d’un modèle de cette marque, mais finalement je trouve qu’elle ne met pas assez la poitrine en valeur, et je ne la porte pas. Mais pour les deux que je cite, je testerai peut-être à nouveau.

– Récemment aussi, Seamwork  a sorti un modèle de body, nommé Ariane, que je trouve intéressant. Il est construit avec un soutien-gorge intégré, dans lequel on peut insérer si l’on veut des armatures. Sous certains vêtements cela peut être la solution pratique, même si jusqu’à présent je ne porte pas (plus) de body !

image 105
culotte chez Thread and Needles (patron Petit Karel), soutien-gorge Bambi 1301 de Ohhh Lulu

 

Pour les modèles de culotte, shorty, et cie : je vous en cite 3, ce sont ceux que je pourrai utiliser en premier. Il existe d’autres choses intéressantes, mais je les positionne trop loin dans mes possibles pour vous en parler ici.

–  J’ai déjà cousu le modèle gratuit de culotte chez Thread and Needles (patron Petit Karel). Je lui ai apporté une ou deux modifications et j’étais assez satisfaite du résultat final (voir là et là). Il est prévu pour un tissu chaîne et trame non extensible.

– Cloth Habit propose aussi un modèle gratuit de shorty nommé Rosy.  Il m’a l’air joli, mais à tester !

– Le modèle Watson que j’ai cité comprend également un patron de culotte pour matière extensible. Je le testerai certainement aussi ( hum, un jour ! j’espère pas trop lointain… ).

 

Des ressources sur le sujet de la lingerie :

– La première personne qui me vient à l’esprit est Marie poisson. On des informations chez elle, et elle a écrit une série d’articles complets sur Thread and Needles.

– Il y a des ressources sur chacune des marques que j’ai citées, souvent en lien avec les techniques utilisées dans leurs modèles mais pas seulement, cela vaut la peine de fouiller ici, ici et ici (pour les autres, des explications détaillées sont données dans les instructions des modèles).

– J’ai aussi découvert récemment la marque Monsieur est une traînée, il y a des patrons, des explications, des textes, bref, je prends ces derniers temps plaisir à la lire.

 

Question fournitures :

– Je me suis déjà fournie chez B-wear (ou Bodils Wear sur Etsy) : ils sont le pendant européen de Bra Making supplies (ici et ici). Même si leur site (européen) n’est pas très agréable on y trouve beaucoup de choses.

DSC_1360
Matériel d’un kit de chez B-wear

– Je regarde volontiers ce que propose Tailor Made Shop (ici et ici) : il y a de très jolies matières, mais les frais de port sont vite un frein… Je n’ai pas regardé s’il y avait un seuil de commande à partir duquel cela devient intéressant  mais je crains que ce soit toujours assez cher. La boutique d’Emerald Erin est un peu dans cette situation aussi. Dans les deux cas, on peut quand même aller faire un tour sur leur site pour les ressources (les ressources de Tailor Made Shop : ICI et celles de Emerald Erin ICI).

– J’ai commandé du mesh pour mes deux premiers soutiens-gorge ches Rijs Textile. Ils en proposent dans la catégorie tissu de danse, je ne sais pas encore si ce sera parfait pour un soutien-gorge mais j’essaierai d’éditer cet article pour vous le préciser. Je peux par contre déjà dire que la livraison est très rapide…

DSC_1357
Mesh de chez Risj Textile

– J’avais vu qu’on pouvait aussi trouver du matériel chez Mercerie extra, et chez Je fais mes dessous (mais pas en ce moment apparemment). Il y a aussi des élastiques utilisables chez Mamzelle Fourmi et De Fil en Etoile. Et on trouve quelques accessoires chez Ma petite mercerie ou chez Rascol.

Pour les trois soutiens-gorge que je prévois de coudre il me manque certains éléments : des élastiques, des agrafes, des anneaux… Je voulais effectuer ma commande cette semaine parce que pour mon soutien-gorge Sierra il me manque de l’élastique à picots, mais je n’ai pas trouvé ce que je voulais sur un site français (ou bien alors, pour un peu d’élastique, les frais de ports ne valent pas le coup, et je n’ai pas trouvé le reste du matériel au même endroit…). Du coup je vais a priori me débrouiller avec ce que j’ai en stock, même si ce ne sera pas parfait. Et je commanderai a priori aussi sur B-wear l’ensemble de ce qui me manque avant le soutien-gorge suivant…

Et enfin, je termine en citant deux livres sur le sujet :  un livre d’Orange lingerie nommé Demystifying bra fitting and construction, et le livre Coudre sa lingerie. Je me suis longtemps posée la question d’acheter le premier, mais finalement je pense que ce sera le second qui viendra à l’occasion rejoindre mon étagère.

 

J’espère que cet ensemble de liens aura intéressé certaines d’entre vous, et que peut-être vous aurez découvert un modèle inconnu… Pour ma part, cela m’a un peu éclairci les idées, de devoir faire le point sur ce qui m’intéresse et sur les ressources que je consulterai en premier !

Maintenant, y’a plus qu’à ! A la semaine prochaine !

Edit du 22/03/17 :

Je rajoute quelques liens que je vais garder de côté parce qu’il pourront me servir :

– Sur le blog d’Etoffe Malicieuse, on trouve quelques articles qui conseillent sur l’achat de fourniture : dentelle (ici) ; élastiques (ici) ; et élastiques pour caleçons hommes (ici).

– Je suis retombée sur des patrons que j’avais déjà remarqués, un modèle de culotte et un de brassière, c’est sur le site de Sophie Hines ici.

EnregistrerEnregistrer

Share:
Couture•Femme•Garde-robe capsule

Garde-robe capsule : février

28 février 2017 by Rachel Pas de commentaire

Article de présentation : ici.    .    

Projet de janvier : ici.    .    

Je vais sûrement le répéter régulièrement, mais c’est tout de même par ça que je commence aujourd’hui : je suis très contente de ce projet. J’ai bien plus d’idées en tête que de temps pour les coudre, alors en finaliser certaines, faire des pièces nécessaires à ma garde-robe, c’est vraiment une chouette satisfaction. Et dans la foulée, je l’ai fait pour d’autres projets que ceux de la garde-robe capsule, ce qui en plus d’être satisfaisant, allège mon esprit de ce qu’il gardait dans un petit coin.

Bref, je continue avec plaisir, et me réjouis de la suite !

Pour le mois de février, j’avais choisi la catégorie lingerie, dans laquelle j’ai décidé de coudre un kimono (et ainsi laisser le soutien-gorge pour la catégorie maillot de bain).

J’aime beaucoup tout ce qui se rapporte aux kimonos, je pense d’ailleurs lister quelques patrons dans un article, à l’occasion. Mais celui du mois de février du magazine Seamwork l’an dernier, Almada, m’avait vraiment tapé dans l’oeil. De construction simple pour un résultat avec un petit truc bien à lui, j’avais trouvé ce patron très plaisant. Au point d’ailleurs d’acheter une double gaze pour le coudre, mais ça c’était le printemps dernier.

Entre le jeu des coutures de saison, des coutures qui passent en premier pour une raison ou une autre, ce projet-là est resté de côté. Et puis, peut-être, avais-je une toute petite déception quant au tissu : j’avais pensé, d’après les photos de présentation, commander un très beau gris foncé. En fait, on est plus dans une sorte de vert de gris. Le tissu reste joli, c’est un Nani Iro, du motif Fuccra que j’aime tant. Mais en gris foncé, il aurait eu quelque chose du plus.

DSC_1004

Je l’ai signalé à la boutique, mais j’ai pu moi-même expérimenter la difficulté de photographier la couleur avec justesse, surtout quand l’étoffe est à la verticale. Vous apercevrez sur certaines photos portées un effet gris profond, qui du coup ne correspond pas à la réalité. La photo ci-dessus est donc celle qui transcrit le mieux la couleur réelle.

DSC_0989

DSC_0999

J’en suis vraiment très contente ; il a des défauts, dont je vous parlerai plus bas, mais il remplit tout à fait son contrat, il est agréable à porter, je me sens jolie dedans, et je le trouve joli à regarder. Les premiers jours, comme une gosse, j’en aurai presque dormi avec 😀

Et les cheveux en bataille sur les photos, c’est cadeau… Pourtant, ce ne sont pas des photos au saut du lit !

DSC_0997

DSC_0992

Patron : Alamada, de Seamwork
Taille : S et M
Matériel : double gaze Nani Iro, motif Fuccra, chez Miss Matatabi.

Passons aux points techniques :

– Pour le choix de la taille, j’ai fait une sorte de mélange entre le S et le M, on est un peu plus sur le S en haut et le M en bas. Etant donné l’aisance du modèle, c’était sûrement inutile, mais bon…

– Cette double gaze a une petite laize, mais je pouvais presque caser les pièces en double, alors j’ai un peu rogné sur les marges de couture. Le dos est du coup coupé au pli plutôt qu’en deux parties, et le devant a été coupé une fois en double (par contre j’ai utilisé le bord de la laize, avec l’inscription ; mais sur les Nani Iro, pour moi, ça fait presque partie du tissu 🙂 ).

– J’ai choisi de faire toutes les coutures intérieures en coutures anglaises : l’idée étant d’avoir une jolie finition, et des coutures durables, mais ça a tout de même l’inconvénient de faire des coutures plus épaisses (comme un certain nombre de finitions intérieures propres, d’ailleurs !). Disons qu’avec un tissu très fin, ç’aurait été différent, mais l’air de rien la double gaze a sa petite épaisseur. Sur un vêtement ajusté, en double gaze, je ne le ferai a priori pas.

DSC_1001

– Pour les bracelets de manche, j’ai aussi changé le montage afin de cacher les marges de coutures, en repliant le bracelet sur l’envers et en le surpiquant (pareil, plus d’épaisseurs…).

– Et enfin, pour les bords devant, plutôt que de prendre un biais rabattu sur l’envers, j’ai fait un petit ourlet (comme pour l’ourlet du bas) : pas forcément la meilleure idée non plus, les courbes m’ont plus gênée que je ne le pensais, et certaines zones du tissu sont peintes et plus raides, ce qui compliquait un peu les choses. Mais au final mon bord devant ne gondole pas beaucoup plus que celui de la photo de présentation, alors je ne m’en plaint pas. (ah, et puis, j’ai fait quelques erreurs, donc il y a une ligne de couture de plus qu’il ne faudrait (v. ci-dessous)…)

DSC_1003

– Toutes ces histoires de finitions, c’est presque à chaque fois le mieux qui est l’ennemi du bien : les instructions proposent d’entoiler si on le souhaite la ceinture et les bracelets de manches. J’ai cherché s’ils indiquaient si cela était fait dans le modèle de présentation en double gaze mais rien n’était précisé. Du coup, voulant bien faire (et surtout ayant déjà regretté ne pas l’avoir fait), j’ai entoilé tout ce petit monde. Eh bien ça n’a pas loupé, à peine le kimono essayé, j’ai décousu et recommencé cette ceinture vraiment trop raide. J’ai laissé les bracelets de manches ainsi, mais maitenant que je regarde les photos avec du recul, je trouve aussi qu’ils rebiquent de trop. Je ne suis pas motivée à la changer pour l’instant, alors je verrai avec le temps.

Donc, si vous cousez ce modèle en double gaze : n’entoilez pas !!! La matière n’est pas si fine que ça, la ceinture a déjà une tenue satisfaisante (et oui, mon entoilage était fin 😉

– Concernant la ceinture, je fais un noeud simple, parce que j’ai du mal avec l’effet noeud papillon, assez marqué avec ce tissu.

– Le patron le prévoit et je confirme que c’est utile : il faut un bouton pression pour maintenir le kimono en place. Je n’ai toujours pas pris la peine de le coudre, alors sur les photos j’ai mis une épingle à l’emplacement du bouton. Mais si on ne bloque pas les pans à cet endroit, les deux côtés s’ouvrent forcément.

Je termine en remarquant deux choses :  le kimono se met mieux en place (et fait plus joli) sur une nuisette à bretelles que sur un vêtement de nuit à manches. Cela ira sans problème avec la venue du printemps, mais pour des températures intermédiaires comme en ce moment, je m’habille plus, et je dois donc prendre un peu la peine de placer les coutures d’épaules (du kimono) au bon endroit.

Et évidemment, d’ici l’automne prochain, il faudra que je trouve une alternative plus couvrante, au moins au niveau des bras. J’ai d’ailleurs vu quelque chose qui me parle vraiment beaucoup, le kimono Asaka de Named cousu en matelassé (par Eléonore Klein). J’ai le patron, et même de quoi le coudre, mais l’idée d’y rajouter un côté chaud et douillet est vraiment très bonne.

Je ne vous dit pas à ce week-end, car je n’aurai a priori pas le temps de faire un deuxième article 🙂 Alors en attendant le week-end suivant, je vous souhaite un bon début de mois de mars, c’est que ça commence tout doucement à sentir le printemps (enfin, je suppose que plus au sud et moins à l’est c’est un peu plus que tout doucement ! mais ici on émerge de l’hiver…).

A très bientôt !

Share:
Couture•Femme•Garde-robe capsule

Le projet de janvier et ses acolytes

4 février 2017 by Rachel Pas de commentaire

Bonjour à toutes ! Je vais vous présenter dans cet article la couture de janvier pour le projet Je couds ma garde robe capsule 2017. Pour janvier, j’avais choisi de coudre le haut en jersey. Mais il a sa (toute) petite histoire, alors je vous présente dans le même article deux autres vêtements qui mènent à lui.

1) La jupe

J’avais acheté ce coupon de cuir au Marché aux tissus de Mulhouse, dans l’idée de m’en faire une veste courte. Mais au moment de me lancer, j’ai réalisé à quel point mon cuir était raide et ne permettrait pas d’en faire un haut convenable. Plutôt adepte des vêtements, il m’a semblé que le seul projet possible était une jupe assez droite, que j’ai choisi de faire à panneaux. Je l’ai patronnée à partir du patron de ma jupe de base, et en suivant le premier volume de Teresa Gilewska. J’ai pensé à la faire réversible, puisqu’avec ce tissu je la construisais sans ceinture. Mais au final, le rendu est bizarre (ou moche) du côté de la doublure, alors je ne l’utilise pas.

DSC_0899

DSC_0900

DSC_0903  DSC_0904

DSC_0901

DSC_0902

Patron : jupe à panneaux selon mes mesures
Matériel : cuir du marché aux tissus de Mulhouse
           tissu gaufré indéterminé pour la doublure.
zip large

 

– J’ai bien sûr tout surpiqué, mais dans la largeur cela m’a posé des soucis, parce que le tissu de doublure s’étirait. Je me demande si un pied à double entraînement aurait évité cela ?

– J’ai utilisé mon cuir comme j’ai pu, c’était tout juste (en quantité), et donc j’ai gardé les parties avec des défauts.

– Parce que cela aurait fait une épaisseur gênante avec mon cuir raide, j’ai positionné la tirette de la fermeture vers la doublure. J’ai par ailleurs surpiqué ce zip, mais cela se découd un peu, il faudra que je le reprenne.

– J’ai un autre problème avec le zip, il s’ouvre tout seul ; je ne sais pas si c’est un défaut, ou si par exemple rajouter un petit crochet résoudrait le problème en diminuant les tensions.

J’ai parfois l’impression qu’elle est un peu longue cette jupe, je me demande depuis le printemps dernier (je l’ai cousue il y a un moment) si je ne vais pas la raccourcir. Mais j’hésite, et monsieur l’aime bien comme ça ; alors je serai à l’écoute de vos avis 🙂

C’est en portant cette tenue à l’édition de printemps du marché aux tissus que j’ai vu le tissu de mon projet de ce mois. J’avais aussi récemment cousu mon premier Astoria, et j’avais pensé que ce patron était un bon prétexte pour m’acheter ces jolies roses 🙂 (voir plus bas pour le tissu) Il convient bien (le patron) pour compléter une petite jupe en automne-hiver, il permet d’utiliser un sweat en n’étant pas trop sport, et il accepte bien les imprimés (floraux, bien sûr). Par contre sur ma première version, j’avais modifié l’encolure, mais le résultat n’était pas satisfaisant. Alors, avant de coudre mes roses, il me fallait tester une amélioration sur autre chose, ce que j’avais prévu de faire sur un coupon du stock.

Et que je n’avais pas fait jusque là, donc merci à Clotilde et son projet 🙂

 

2) Le haut en maille bleue

Le coupon du stock en question était une maille bleue, en polyester je crois, très douce et souple. Elle a failli être un Plantain près du corps, mais puisqu’il me fallait un tricot-test, je me suis dirigée vers celui-ci.

C’est donc l’encolure que j’ai reprise par rapport à ma première édition du patron Astoria. Je ne suis pas retournée vers l’encolure initiale ; je la trouvais trop près du cou, et un peu trop sport si le tissu utilisé est un matelassé ou molleton. Par rapport à mon premier essai, j’ai donc remonté l’encolure dos, conservé celle à l’avant, et redessiné l’ensemble pour que ce soit harmonieux aux épaules.

Sur les photos, je le porte avec ma jupe Twist visible aussi ici, sur le côté noir. Je n’utilise jamais ce côté, en général : il se fripe beaucoup, mes plis religieuses sont moyens, et j’aime moins le rendu des plis avant sur l’envers. Sachant que la jupe est déjà un peu courte et serrée, ça fait beaucoup de défauts 🙂 Mais pour ce pull bleu, il me fallait tout de même une jupe noire qui se porte à la taille, et en fait, je n’en ai pas trop… Donc j’ai retourné et repassé ma jupe…
Petit aparté sur cette jupe : je l’aime beaucoup, mais il va falloir que je la recouse : le tissu à fleurs s’abîme, et elle gagnerait à être gradée une taille au-dessus. J’utiliserai certainement plutôt une popeline noire, et je ne ferai pas de plis religieuses (enfin, on verra). Mais elle est pratique et me plaît, donc elle mériterait une version améliorée 🙂

DSC_0905

DSC_0908

DSC_0909 DSC_0910

Où l’on voit mieux l’encolure…

DSC_0907

Patron : Astoria, patron Seamwork.
Taille : M élargi à la taille (d’une demi-taille il me semble)
Matériel : maille de polyester bleue, Bleu des Vosges.
Modifications : encolure modifiée, buste rallongé de 2 cm.

– Sur la première version, j’avais rallongé le buste car je mesure 1m70 et que le haut étant court, je ne voulais pas trop risquer qu’il soit importable. Au final, ces 2 cm ne m’ont jamais paru indispensables et j’ai longtemps hésité à les enlever. Mais après réflexion et tests, avoir un haut à peine plus long pourrait peut-être élargir ses possibilités d’association, avec un short/pantalon porté au nombril par exemple. J’ai donc laissé les 2 cm, ce qui accentue un peu l’effet blousant du haut.

– J’étais a priori satisfaite de l’encolure, ce qui m’a permis de me lancer sur le projet final. J’ai au bout du compte quelques réserves, que je vous livrerai un peu plus bas. Pour la finition, c’est juste surjeté et retourné sur l’envers, pour faire une finition plus lisse.

– Le tissu étant très extensible, il y a pas mal d’aisance et on voit sur les photos qu’il est assez mouvant. Je pourrais certainement y aller franchement et le rendre plus cintré, il resterait certainement confortable. C’est une idée que je garde en tête pour si un jour j’en ressens le besoin, mais que je ne vais pas mettre en oeuvre tout de suite a priori.

– J’ai fait les ourlets des manches assez petits, pour m’assurer d’avoir de la longueur. Mais c’est moins joli, alors pour le suivant j’ai légèrement rallongé la manche au préalable.

Je disais donc, encolure validée, je suis passée au haut de janvier !

 

3) Le projet de janvier : le haut en jersey, et à fleurs 

Je ne suis jamais totalement rassurée quand il s’agit de couper dans un coupon que j’aime bien. Mais après tout, on ne peut pas tergiverser éternellement non plus (ou bien ??). J’ai donc coupé mon sweat à fleurs de la même façon que la maille bleue. D’ailleurs je dis sweat, mais je ne sais pas si cela a un nom précis : il s’agit d’un molleton fin mais dont l’envers est à bouclettes ; je crois qu’en anglais ils disent french terry, mais en français ??

DSC_0914

DSC_0915

DSC_0919

DSC_0918

DSC_0946

DSC_0916

 DSC_0913

Patron : Astoria, patron Seamwork.
Taille : M élargi à la taille (d’une demi-taille il me semble)
Matériel : sweat à fleurs, marché aux tissus de Mulhouse
Modifications : encolure modifiée, buste rallongé de 2 cm, manches rallongées de 1 ou 1,5 cm

– Les modifications sont résumées la ligne juste au-dessus.

– Pour les finitions, le haut est cousu comme conseillé, sauf l’encolure qui est simplement rabattue sur l’envers et surpiquée à la recouvreuse. Cette recouvreuse, je m’entends mieux avec elle depuis quelques coutures, pourvu que cela dure… Mais globalement, j’y arrive mieux avec un jersey stable qu’avec un qui serait fin et très extensible…
Je le redis, j’aime bien cette finition pour l’encolure, elle est assez légère vue de l’extérieur.

– Quant à la forme de l’encolure, je disais que j’avais des réserves : à l’usage, mes hauts se placent un peu en arrière, ce qui fait que le dos est légèrement dégagé, et que l’avant est près du cou. La forme générale est bateau, ce qui me convient a priori, mais j’aime avoir le cou plus dégagé. J’ai un autre coupon qui ferait l’usuage pour un Astoria, mais j’hésite du coup à modifier encore un peu cette encolure (en creusant un peu l’avant et/ou remontant le dos). Cela dit, visuellement ça ne me choque pas non plus, et puis cela tient chaud (à l’avant) 🙂

– Sur les photos de présentation du modèle, il est beaucoup plus près du corps. J’aime bien cette ligne qui marque bien la taille, et puis en général je m’habille près du corps. Mais si la question se pose pour ma maille bleue du point 2), je crois que pour cette version ce serait plus risqué, car la matière n’est pas tellement extensible, et que ça pourrait me jouer des tours (enfin, je suppose). Comme pour l’instant ils me conviennent dans l’usage que j’en fait, je n’y toucherai pas ; en hiver je peux les superposer sans me poser de question, si ça se trouve j’ai besoin de cette aisance. Mais j’aimerai bien tenter un jour une version bien cintrée (ou la taille en-dessous ?), dans une version de printemps pourquoi pas (et avec une encolure en V pour changer).

En conclusion, je dirai que je suis très contente d’avoir cousu ces hauts et de les avoir intégrés au projet : évidemment, je vois bien que mes tenues sont imparfaites, trop ceci ou pas assez cela ; mais de petits pulls courts, c’est exactement ce dont j’avais besoin en janvier, car mon combo gagnant de cet hiver était mon Astoria noir + une jupe. Sachant qu’à côté de cela je manque plutôt de T-shirts, ils étaient vraiment bienvenus.

Je rajouterai que c’est très satisfaisant d’avoir abouti des projets qui trainaient depuis un moment, et d’avoir fait un sort à des coupons du stock. Cela oblige aussi à diriger son énergie vers des projets déjà existants, plutôt que sur les potentiels nouveaux ! Je me réjouis donc du projet suivant, en février je me couds un kimono 🙂

A la semaine prochaine, avec un ou deux ou trois vêtements de la Poulette…

 

Share:
Page 2 of 3«123»

Bienvenue !

Bonjour ! Je m'appelle Rachel, et vous êtes ici dans mon journal de bord créatif. J'y partage ce que je crée et parfois un peu d'autres choses. Vous trouverez ici beaucoup de couture, de la photo, et un peu de tout le reste. Bonne lecture !

Retrouvez-moi sur…

Instagram Pinterest ContactTHREAD&NEEDLES
Burda Style

Instagram

Afficher plus...Suivez-nous sur Instagram

Newsletter

Articles récents

  • Chari et Anoush
  • Eté 2018 côté fille – partie 1
  • Eté 2018 pour petit gars
Afficher plus...Suivez-nous sur Instagram

Catégories

  • Couture
  • Divers
  • DIY
  • Femme
  • Fille
  • Garde-robe capsule
  • Homme et garçons
  • Non classé
  • Photographie
  • Revue de patrons
  • Tutoriel

Tags

Almada Beachy Boatneck bimaa Blank Slate Patterns blaverry bullet journal burda compagnieM couture deer deguisement Esprit kimono pour les petits figgy's grainline studio Jalie japan couture jecoudsmagarderobecapsule2017 jersey liberty lingerie lou bee clothing manteau matelassé me-made-may me-made-month mingograce miss matatabi nani iro ottobre pantalon papercut patterns papillon & mandarine Papillon et Mandarine patronnage pattern magic recyclage Schnittchen seamwork sequins shwin designs Thread Theory True Bias truebias Vanessa Pouzet violette field threads

Archives

© 2017 All rights reserved.